Selon les informations rapportées par la presse, ces détenus sont originaires des régions orientales du Maroc, notamment Berkane, Oujda, et Taourirt. Les individus concernés avaient purgé des peines de prison en Algérie allant de trois mois à un an.
Cette ouverture exceptionnelle du poste frontière souligne une rare coopération entre les deux pays. Le même poste-frontière a été ouvert, le 6 août dernier, pour permettre à 60 jeunes Marocains, dont une femme, de regagner leur pays après avoir été détenus en Algérie. Cette opération, organisée en collaboration avec l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation vulnérable (AMSV), marque un geste significatif dans un contexte diplomatique tendu.
Dans un communiqué, l’AMSV rapporte que les 60 Marocains ont été répartis en trois groupes de 20 personnes et sont principalement issus de régions comme Oran, Tlemcen, Aïn Témouchent, Tiaret, Béchar, et Sidi Bel Abbès en Algérie, où ils ont purgé leurs peines. Selon l’AMSV, le rapatriement s’est déroulé conformément à des procédures strictes, utilisant les passeports, cartes nationales ou documents de voyage des détenus pour valider leur retour.