Hassan Ammari, président de l’Association marocaine d’aide aux émigrés en situation vulnérable, a déclaré à l’agence EFE que son ONG avait assisté les familles dans les différentes démarches administratives. Il a souligné que le processus avait été long, au cours des quatre derniers mois, en raison des « problèmes techniques » pour traiter ces rapatriements.
H. Ammari rappelle que 89 concitoyens, dont 4 mineurs, sont toujours en attente de retour après avoir purgé des peines pour migration irrégulière. Certains parmi eux attendent leur reconduction depuis 8 mois, dans des centres d’accueil ou en détention administrative. Face à cette situation « préoccupante », les autorités sont pressées d’assurer cette opération, dans les plus brefs délais.
Les autorités des deux pays ouvrent occasionnellement leurs frontières à titre exceptionnel pour rapatrier des personnes ou des dépouilles. EFE rappelle qu’en janvier dernier, près de 38 nationaux ont pu regagner le Maroc. En mars dernier, le corps d’un ressortissant a été transféré de la même manière. Le défunt vivait pendant quatre ans en situation administrative irrégulière en Algérie. Il est décédé de causes naturelles.