Le Parti Populaire (PP-opposition) a justifié la présentation de son initiative législative par le « refus constant du Maroc à reconnaitre la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla ainsi que sur les iles » en Méditerranée occidentale, et le retard dans l’ouverture des douanes commerciales dans les deux présides.
Le projet porté par la formation de droite a eu l’adhésion de petites formations d’extrême gauche, réunies au Sénat sous la bannière du Groupe de la gauche confédérale. En revanche, le PSOE, parti socialiste au pouvoir a voté contre le texte. Les socialistes ont mis en garde contre le déclenchement d’un « conflit diplomatique avec le Maroc ». « La diplomatie sert à réduire les différences et non à les amplifier », a expliqué un sénateur du PSOE.
Pour rappel, le 1er mai au Sénat, le PP a demandé au gouvernement de Pedro Sanchez de mettre en place une commission interministérielle ayant pour mission d’analyser la situation dans les Présides, qui selon la première force politique dans les deux Chambres du Parlement, font face « aux conséquences de la politique marocaine ».