A Nouakchott, l’homme de Brahim Ghali a multiplié les réunions avec des chefs de partis politiques et des candidats indépendants aux prochaines présidentielles, rapporte SPS, agence de presse des séparatistes.
Ainsi, S. Beiba a eu des entretiens avec Mohamed Melainine Ould Eyih, président du Parti Insaf (formation fondée en 2022 par l’actuel chef d’Etat Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani); Hamadi Ould Sidi Mokhtar, président du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (islamiste) ; Mohamed Ould Maouloud, président des Forces du Progrès (gauche); Saleh Ould Hanena, président du Parti de l’Union et du Changement,; Mohamed Ould Vall, président du Parti Rafah, et Falla Ment Miti, présidente du Parti Al Hiwar. Comme il a élargi le spectre de ses consultations aux candidats indépendants, notamment Mohamed El Amin El Mortaji et Biram Dah Abeid, député et militant abolitionniste de l’esclavage.
Cette visite intervient au moment où la Mauritanie a choisi de se soustraire aux manœuvres déployées par l’Algérie en vue d’isoler le Maroc dans le cadre d’un Maghreb réduit, projet lancé à trois, avec la Tunisie et la Libye, avant que ce dernier pays ne fasse marche arrière. Le pouvoir mauritanien a choisi de jouer l’équilibrisme dans ses relations avec Rabat et Alger. Tout en maintenant sa reconnaissance de la RASD…