Sur les réseaux sociaux, F. Abdelmoumni avait publié un commentaire, dans le contexte de la visite d’Etat effectuée au Maroc par Emmanuel Macron, président français, du 28 au 30 octobre 2024. Il y a évoqué les relations avec la France, l’affaire Pegasus (logiciel espion fabriqué par NSO, entreprise israélienne) , ainsi que la précédente crise diplomatique entre les deux pays. Dans les heures qui ont suivi, c’est-à-dire le 31 octobre, il a été interpellé.

Le substitut du procureur du roi près le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca a indiqué que ces poursuites portaient sur « la diffusion de données et d’allégations attentatoires aux intérêts » du Maroc et « à certaines de ses instances, dépassant les limites de la liberté d’expression et représentant des éléments constitutifs de crimes punis par la loi ».

Depuis le mois dernier, F. Abdelmoumni n’a pas assisté aux audiences de son procès. Sa défense a discuté de l’affaire en son absence, en raison de son suivi médical à l’étranger.

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