« Vous allez voir les avions de l’armée de l’air dans le ciel de Téhéran frapper tous les sites et cibles du régime de l’Ayatollah », a déclaré Benjamin Netanyahu, en référence à l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique. « Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire » depuis le lancement vendredi de l’attaque massive sur l’Iran, a-t-il ajouté. « L’Iran possède 20 mille missiles balistiques ce que nous ne pouvons admettre », a-t-dit aussi.

L’armée israélienne a pour sa part, affirmé qu’elle interviendrait partout où cela est nécessaire pour défendre Israël, assurant que sa campagne aérienne en cours lui a permis d’obtenir une « liberté de mouvement dans le ciel depuis l’ouest de l’Iran jusqu’à Téhéran ». Effie Defrin, porte-parole, a ajouté que « Téhéran n’est plus en sécurité », précisant que l’armée de l’air « a mené des frappes massives impliquant plus de 70 avions de chasse contre des cibles à Téhéran ».

L’armée de l’air israélienne indique également travailler à perturber les tentatives de l’Iran de lancer des salves massives de missiles balistiques sur Israël, avec des avions de combat survolant les sites de lancement. Selon l’armée de l’air, la capacité de l’Iran à lancer des missiles sur Israël sera progressivement réduite au fil du temps.

Des médias israéliens ont révélé que le Shin Bet a renforcé les mesures de sécurité entourant le Premier ministre israélien, le chef d’état-major et de hauts-responsables israéliens par crainte d’une frappe iranienne. Les familles des ministres ont emmenées vers des endroits fortifiés par crainte d’une attaque iranienne, selon la Chaine 13.

Une source sécuritaire israélienne a révélé que la base 8200 et le siège du Mossad à Tel Aviv ont été évacuées et des batteries de défense anti missiles supplémentaires ont été déployées dans plusieurs régions.

Dans la soirée de samedi, les médias iraniens ont rendu compte que les défenses aériennes ont été activées dans plusieurs régions pour repousser des raids israéliens, à savoir Téhéran, Ahwaz (sud), Chahrood, Tabriz, Bandar Abbas, Ispahan et Khorramabad.

Plus de 60 colons ont été blessés, certains grièvement, suite à l’attaque de missiles balistiques et de drones iraniens qui a visé de vastes zones en Israël, selon les services ambulanciers israéliens. Les médias israéliens ont rapporté que « des dizaines de personnes sont toujours bloquées dans les bâtiments visés par l’Iran à Tel-Aviv ». Selon la Douzième chaîne israélienne, 300 Israéliens dont les maisons ont été endommagées dans le grand Tel-Aviv ont été évacués.

Les missiles iraniens ont causé des destructions et des dégâts sans précédent dans de nombreuses zones, notamment à Tel-Aviv. Les médias israéliens ont rapporté « qu’environ 300 missiles ont été lancés depuis le territoire iranien en trois vagues. Les médias israéliens ont également rapporté qu’un certain nombre de soldats de la base aérienne de Nevatim ont été blessés par des missiles iraniens ».

Les colons israéliens se sont précipités vers des abris dans les territoires occupés après le lancement de missiles depuis l’Iran.

Propagande…

Plusieurs dizaines d’employés du service persan de la radio américaine Voice of America (VOA), qui avaient été suspendus par l’administration Trump, ont été réintégrés en urgence en raison de l’escalade du conflit au Moyen-Orient, provoquée par les frappes israéliennes lancées sur le territoire iranien dans la nuit du 12 au 13 juin, a rapporté Politico en citant l’agence américaine pour les médias mondiaux.

Un e-mail envoyé aux employés les invite à reprendre « immédiatement » le travail. Politico a précisé que la section persane de VOA compte 75 employés permanents. Le journal américain a indiqué que la plupart d’entre eux, sinon tous, avaient été rappelés au travail après trois mois de congé pour raisons administratives. Le service persan de VOA a été fermé dans le cadre du décret du président américain du 15 mars sur la liquidation des médias mondiaux soutenus par les États-Unis. Cette décision de mettre fin au financement public de VOA visait à s’assurer que les contribuables ne paient plus pour la « propagande radicale », a déclaré la Maison Blanche en mars. Depuis lors, Voice of America, qui se trouve dans une situation difficile, fait l’objet de poursuites judiciaires parallèlement aux discussions sur la réduction des effectifs dans l’ensemble de l’entreprise.

Au cours des dernières semaines, les employés ont commencé à recevoir des notifications de licenciement par petits groupes. La situation a changé dans le contexte de l’aggravation du conflit entre l’Iran et Israël, lorsque le Premier ministre israélien a autorisé une attaque massive contre les installations militaires et nucléaires iraniennes. Les actions de Tel Aviv ont été condamnées par de nombreux pays, dont la Russie et l’Arabie saoudite…

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