Cette sentence, la première d’une série qui se profile à l’horizon d’après des analystes politiques, intervient en réaction aux critiques formulées publiquement par le parlementaire, la semaine dernière, contre le projet de la loi de finances (PLF) 2023.

Une intervention qui constitue une « flagrante atteinte aux principes, lois et directives du parti en matière d’alliances, et exprime un manque de respect pour l’engagement politique et constitutionnel qui lie notre parti à la majorité », indique la formation politique qui cogère les affaires du pays avec le RNI et l’Istiqlal.

Le PAM justifie la suspension de son député par sa « responsabilité constitutionnelle, politique et morale» envers ses «partenaires de la majorité gouvernementale» et son «engagement collectif à respecter la charte de la majorité».

Le député qui n’est pas un novice, il est à son second mandat, est connu pour ses interventions critiques envers l’actuel Exécutif. Sa liberté de ton affichée depuis le début de la législature, lors des séances des questions orales, n’est pas du goût du PAM qui s’évertue à sauvegarder sa place au sein de l’alliance aux affaires en ménageant l’action de l’Exécutif et de ses ministres.

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