L’interdiction vaut pour tous les appareils professionnels des employés, mais également pour leurs téléphones personnels utilisés à fins professionnelles. Dans le courriel envoyé, la Commission européenne demande que la désinstallation de l’application TikTok soit la plus rapide possible et elle donne même une date butoir : le 15 mars prochain. Passé cette limite, si le réseau social chinois n’est pas désinstallé sur les appareils mobiles concernés, alors les applications professionnelles spécifiques – de messagerie ou d’appels notamment – cesseront de fonctionner, car jugées « non conformes » aux règles de l’institution.
La commission juge la mesure « nécessaire » en raison des « problèmes de protection de données » que soulève l’application et elle évoque « une menace potentielle pour sa cybersécurité » en lien avec le réseau social chinois.
TikTok a réagi dans un communiqué dénonciateur. Régulièrement soupçonné d’espionnage, le réseau social déplore une décision « erronée » et fondée sur une fausse idée.