Ce week-end, s’est déroulé le Grand prix de Monza d’Italie soit le 1107 grand prix de formule 1. Réputé pour être rapide, Le tracé de ce circuit a été très légèrement retouché au niveau des vibreurs et l’asphalte refait. Dès lors les pilotes devaient s’adapter à une situation inédite. Et comme d’habitude, le spectacle était au rendez-vous.
Déjà les qualifications se sont soldées par une grille inédite. Les avants poste ont été désertés par les RedBull au profit d’une première ligne 100 pour cent Papaye. Les Ferrari qui couraient à domicile étaient à l’affut avec la Mercedes de Georges Russel, la seule compétitive en ce milieu de saison.
Et c’est sous un soleil de plomb et une température au sol qui l’est tout autant – 54 degrés au sol – que les 20 monoplaces de sont lancées pour avaler les 53 tours qui les séparent du drapeau à damiers.
N’étant pas inscrits dans la même stratégie, les 10 meilleurs bolides étaient chaussés de pneus medium à l’exception des RedBull qui optèrent pour une gomme dure espérant un incident de course pour renverser la situation.
A l’extinction des feu la bataille a commencé à tous les niveaux. Faute d’une consigne du team McLaren, ses deux pilotes pouvaient, à la régulière, prétendre à la victoire. C’est ainsi qu’Oscar Piastri ne s’est guère montré d’une quelconque mansuétude à l’égard de son coéquipier Lando Noris. Comme à l’accoutumée, Le poleman s’est vu ravir la première place et pire encore. Déstabilisé par l’attitude d’O. Piastri, il s’est laissé dépasser par Charles Leclerc dans une acclamation phénoménale du public italien qui n’attendait pas moins de son pilote fétiche en espérant un retour victorieux des Bolides rouges. Derrière Noris, c’est Carlos Sainz au volant de la seconde Ferrari qui a pris la 4ème place suivi, contre toute attente, par Lewis Hamilton qui a profité de l’accrochage de son coéquipier Georges Russel. Sans pour autant s’effondrer, les pilotes RedBull se contentent de limiter les dégâts dans l’attente de jours meilleurs.
Ferrari, la stratégie gagnante
Durant les dix premiers tours on a assisté à un très beau duel entre les MacLaren à les Ferrari. Les chrono ne cessent de tomber… La dégradation des pneumatiques donna lieu au ballet habituel au paddock entre le 14 et le 16ème tours. Comme prévu, ce sont les Redbull qui ont changé de gomme en dernier avec un très mauvais arrêt pour Verstappen : 6 secondes contre 2,4 pour la concurrence.
Au 33ème et au 39ème tours les MacLaren de Norris et d’O. Piastri opèrent leur second et dernier changement de gomme pour aller jusqu’au bout de la course. Les deux premières places sont désormais aux mains des pilotes Ferrari qui ont fait le choix de ne point rentrer dans les stands.
A partir de ce moment c’est toute l’talie et les amoureux de Ferrari qui à l’unissons priaient pour une victoire à Monza. En effet, en tête de la course, Leclerc alignait les tours, protégé par Sainz qui a su repousser, un temps, les assauts de Piastri qui revenait en force avec ses gommes neuves.
Suffocante la fin de la course était d’une beauté qui rappelle celle des grandes heures de Ayrton Senna de Michael Schumacher ou encore d’Alain Prost. L’écart entre la Maclaren d’O.Piastri chaussée de pneu neufs medium et la Ferrari de Ch. Leclerc avec des pneus usés n’a cessé de s’amenuiser. La moindre erreur est fatale pour les deux protagonistes. La bataille pour la victoire n’était que plus belle. Parce que la température au sol a chuté de 10 degrés, le pilotage en douce de Ch. Leclerc lui a permis de garder la vitesse et la stabilité de son bolide jusqu’au bout. Porté par les acclamations des tifosis dans tous les virages, avec maestria le pilote Ferrari a su gérer la fin de la course pour s’offrir une bien belle victoire après celle de Monaco, la 7ème de sa carrière.
Le temple de la vitesse est en ébullition avec des tifosis en transe. Le curé de l’église de Maranello pouvait faire sonner les cloches.
Profondément marqué et ému à la fois, Ch. Leclec a remercié l’équipe pour sa stratégie, qui au volant d’une voiture toujours pas au niveau des MacLaren, lui a donné une belle victoire.
Déçus et groggy à la fois, les deux pilotes Papaye ne pouvaient que constater leur berezina. Au classement des pilotes, certes Verstappen a toujours une confortable avance devant L. Noris mais pour le championnat constructeur, l’ordre devrait changer dans une semaine au circuit de Bakou. Puisque seuls 8 Points d’écart séparent les écuries RedBull et McLaren le grand prix d’Azerbaïdjan devrait, peut être rabattre les cartes.