Sana, agence officielle syrienne, avait fait état de quatre militaires tués et quatre autres blessés dans ces frappes de missiles imputées à l’armée israélienne.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources sur le terrain, « quatre militaires syriens dont un officier ont été tués, ainsi que deux combattants pro-iraniens ». Deux soldats syriens et cinq combattants étrangers ont également été blessés dans les raids qui ont visé « des positions et des dépôts d’armes et de munitions », notamment près de l’aéroport international de Damas. Selon l’ONG, des dépôts d’armes et de munitions des milices pro-iraniennes, alliées au régime syrien, ont été détruits.
L’agence Sana s’est bornée de son côté à indiquer que les raids avaient provoqué des dégâts matériels, ajoutant que la défense aérienne syrienne avait intercepté certains des missiles. « L’agression a causé la mort de quatre soldats, en a blessé quatre autres et a entraîné des pertes matérielles », a déclaré un responsable militaire cité par l’agence syrienne.
Un correspondant de l’AFP à Damas a dit avoir entendu plusieurs explosions dans la nuit et des vidéos diffusées sur Internet montrent des éclairs dans le ciel nocturne. Il peut s’agit de frappes de missiles ou de projectiles de défense anti-missiles. Dans une autre vidéo, dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée, on peut entendre au moins six explosions, tandis que des avions passent en trombe dans le ciel et qu’une boule de feu illumine le ciel nocturne.
La Syrie assure régulièrement intercepter les projectiles israéliens.
La dernière frappe attribuée à Israël remonte au 19 juillet, quand trois combattants avaient été tués et quatre blessés dans des frappes nocturnes contre des positions de l’armée et de groupes pro-iraniens près de Damas, selon l’OSDH.