La récente enquête d’opinion menée auprès des Marocains a couvert plusieurs domaines liés à leur vie quotidienne notamment l’influence de la politique, l’économie, les services publics, la perception des pays étrangers et de la vie sociale.
Parmi les répondant dans le volet consacré à la migration et au commerce, les Marocains étaient majoritairement opposés à l’idée d’émigrer dans un autre pays. Ils étaient 55,4% à répondre ne pas penser à émigrer dans un autre pays, contre 41,4 ayant répondu par l’avoir envisagé à des degrés différents.
Ainsi 17,6% ont indiqué l’avoir envisagé « un petit peu », 10,9% « quelque peu », et 15,9% « beaucoup ». Les résultats par genre indiquent que les hommes sont 48,4 opposés à cette idée contre 62,5% des femmes, et ceux qui ont répondu par oui étaient 51,6% des hommes et 38,2% des femmes.
Les répondants ayant exprimé leur envie de vivre ailleurs qu’au Maroc, les régions qui semblent les intéresser sont l’Europe à 26,2% et l’Amérique du nord (Etats-Unis ou Canada) à 12,3%. L’Amérique du sud ou centrale, ainsi que le Moyen Orient récoltent respectivement 1,8% et 1,3%.
Les raisons ayant poussé les personnes ayant indiqué avoir pensé à quitter le Maroc sont diverses, et selon les informations recueillies, les participants ont indiqué que la raison principale était de « trouver un travail », « un meilleur emploi », « de meilleures opportunités de travail » pour 22,3% des répondants, de meilleures perspectives commerciales pour 5,5% des interrogés, la poursuite d’études pour 4,1%, et le voyage, tourisme pour 2,6%.
La majorité des répondants ont également exprimé par 64,4% que « les personnes vivant en Afrique du nord, devraient pouvoir franchir librement les frontières internationales pour faire du commerce ou travailler dans d’autres pays », contre 25,3% ayant choisi la seconde option qui stipule que « le gouvernement marocain devrait limiter les mouvements transfrontaliers des personnes et des biens » pour protéger les citoyens, enfin 6% ont exprimé leur désaccord avec les deux réponses.
Pari ailleurs, ils sont 2,2% et 19,4% à considérer qu’il est « très facile » et « facile » pour les populations d’Afrique du nord de traverser les frontières internationales pour le travail et le commerce, contre une majorité qui estime que les conditions sont difficiles. Ils sont 44,7% à dire que c’est « difficile » et 21,8% pensent que c’est « très difficile ».