Le chef de la diplomatie ivoirienne a réitéré à la presse le soutien de son pays à la marocanité du Sahara et affirmé que le plan marocain d’autonomie présenté par le royaume en 2007 « constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional ».
La Côte d’Ivoire a ouvert en février 2020 un consulat à Laayoune. En représailles, le gouvernement algérien avait procédé au rappel de son ambassadeur à Yamoussoukro pour consultations.
Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre N. Bourita et L.K. Adom, la Côte d’Ivoire a salué la dynamique enclenchée dans le cadre du Processus des Etats africains atlantiques pour faire de la région une zone de co-émergence et de stabilité ainsi qu’un cadre géostratégique qui recèle d’importantes opportunités de synergie et de coopération entre les pays qui le composent dans les domaines stratégiques tels que l’environnement, la sécurité alimentaire, la santé, l’énergie, l’interconnexion logistique, la mutualisation des ressources et l’échange d’expériences.
Les deux parties se sont félicitées de l’état d’avancement de la concrétisation du mégaprojet du gazoduc ouest-africain Maroc-Nigéria et des modalités de renforcement de la coordination et de la coopération de ce projet, symbole de coopération Sud-Sud qui, une fois achevé, contribuera à améliorer les conditions de vie des populations et à renforcer l’intégration économique régionale.
Les deux ministres ont aussi salué l’état d’avancement des travaux et des infrastructures réalisées dans le cadre du projet de réhabilitation de la baie de Cocody à Abidjan, lancé en 2014 par le roi Mohammed VI et le président ivoirien Alassane Ouattara.
N. Bourita avait déjà reçu L.K. Adom, le 24 juillet 2024 à Rabat.