Moscou et Pékin se serrent les coudes face à l’agressivité des États-Unis en Asie : telle est en tout cas la lecture du chef d’état-major russe, pour justifier les manœuvres que les forces russes et chinoises mènent en ce moment en mer de Chine orientale. 

Jusqu’au 27 décembre, des navires de guerre russes participent, ensemble avec la marine chinoise, à des exercices conjoints de tirs de missiles, d’artillerie et de lutte anti-sous-marins. Une façon de montrer à l’Occident que l’union russo-chinoise fera la force en cas de conflit avec les États-Unis et leurs alliés. 

Car, selon Valeri Guerassimov, chef d’état-major russe, il faut « résister aux nouvelles menaces » sans pour autant créer de « nouveaux clivages dans la région, à l’instar de Washington ». 

Une pique à peine voilée contre le Japon qui a décidé – sous la pression américaine – de doubler son budget de défense d’ici à 2027. Moscou accuse Tokyo d’avoir abandonné sa politique pacifiste au profit d’une « militarisation à tout-va ». Cette décision ne fera que renforcer les tensions dans la région Asie-Pacifique, assure-t-on d côté russe.  

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