Ces affaires enregistrées se répartissent dans les villes avec 156.552 affaires, entraînant l’arrestation et la poursuite de 204.761 personnes. Le rural ne diffère pas vraiment de l’urbain, 5.841 affaires ont été enregistrées, aboutissant à l’incarcération  de 7.037 personnes. Depuis le 1er janvier 2020, environ 350 affaires ont été enregistrées, avec la saisie d’environ 4 kilogrammes de la drogue « Lbouffa » qui risque de ravager la jeunesse marocaine.

Ces données ont été dévoilées par Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, à une question écrite posée par Khalid Essati, membre du groupe syndical de l’Union Nationale du Travail Marocain (UNTM), qui s’interrogeait sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre « la cocaïne des pauvres, lBoufa ».

Le ministre a reconnu que ces drogues « constituent des défis en matière de sécurité et de risques criminels qui affectent la sécurité et l’ordre public », en soulignant que « l’approche de sécurité découle d’une vision globale qui repose sur la réduction de l’offre en renforçant la surveillance aux frontières et sur les routes pour lutter contre le trafic de drogues ». Il a également souligné la nécessité de « réduire la demande en prenant des mesures préventives telles que des campagnes de nettoyage et un renforcement de la surveillance dans les lieux publics, y compris les cafés, les lieux de divertissement et les salles de jeux fréquentés par les jeunes et les mineurs ». Outre « la sensibilisation et la prévention par le biais de campagnes sur les dangers de la consommation de drogues et de la dépendance, en particulier parmi les élèves ».

Dans le cadre de cette lutte contre le trafic de drogue auprès des jeunes, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place des campagnes de sensibilisation pendant l’année scolaire 2022/2023. Près de 713.782 élèves de 8.675 établissements en ont bénéficié, rappelle-t-on.

Leave A Reply

Exit mobile version