Ces manœuvres, auxquelles participent 27 pays, étaient prévues depuis longtemps. Elles seront essentiellement défensives, laisse-t-on entendre. Pour ne pas gêner la Russie, ces exercices d’ampleur vont aussi se dérouler loin de ses frontières, les exercices les plus proches ayant lieu à plus de 450 km. Il n’empêche que ce déploiement de 14 000 soldats d’infanterie, de 8 000 marins, et de 8 000 membres des forces aériennes, ne se fera pas sans irriter Moscou.
Au niveau de l’Alliance otanique, il s’agit de voir comment ces différents éléments peuvent combattre dans un environnement hostile, celui du Grand Nord. D’autant plus que l’Arctique, et les pays baltes, craignent le voisinage russe. La Suède et la Finlande, pays qui ne sont pas membres de l’Otan, participent à ces manœuvres. Comme le veut la tradition militaire, l’Otan a invité la Russie à assister à ces manœuvres, avec le statut de pays-observateur. Mais cette fois, Moscou a refusé.
Au-delà de la guerre en Ukraine, se pose aujourd’hui la question du type de coopération que les sept autres pays de l’Arctique veulent avoir avec la Russie. Parmi ces sept pays, cinq sont membres de l’Otan.

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