L’arrestation de 32 membres présumés du groupe jihadiste Etat Islamique (EI), dévoilée vendredi 29 décembre, s’inscrit dans la continuité des opérations de la semaine précédente, quand plus de 300 membres présumés de « l’État islamique » avaient été arrêtés.

Selon l’AFP, ces 32 personnes ont été arrêtées lors de raids des forces de sécurité et les services de renseignement (MIT) dans neuf villes différentes, dont Istanbul et Ankara. Les informations communiquées par les autorités turques sont cette fois plus précises et inquiétantes : il s’agirait de cellules impliquées dans la préparation d’attentats ciblés contre des églises, des synagogues et l’ambassade d’Irak.

Daech avait perpétré une série d’attentats sur le sol truc entre 2015 et 2017.  Le plus meurtrier, en octobre 2015, avait fait 109 victimes au cœur d’Ankara. Des voix de l’opposition s’étaient alors élevées pour accuser l’État de négligence. Le sujet avait notamment été soulevé au moment de l’ouverture des frontières avec la Syrie pour accueillir les réfugiés.

Le dernier attentat revendiqué de l’EI remonte à 2017, lors duquel 39 personnes avaient été tuées dans une boîte de nuit à Istanbul.  Ali Yerlikaya, nouveau ministre de l’Intérieur nommé en mai dernier, s’est également illustré ces derniers mois avec le démantèlement de réseaux de blanchiment d’argent et de gangs mafieux.

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