Lancées début janvier par les forces armées et les Gardiens de la Révolution, elles doivent se poursuivre jusqu’à la mi-mars.

« Le message des exercices est la paix et l’amitié pour les pays voisins et que nous sommes capables d’assurer nous-mêmes la sécurité de cette région stratégique et sensible », a déclaré le commandant naval des Gardiens, le contre-amiral Alireza Tangsiri, à la télévision d’Etat.

Trois îles stratégiques – la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa- se trouvent dans le Golfe près du détroit d’Ormuz, par lequel passe un cinquième de la production mondiale de pétrole. Elles appartiennent à l’Iran et font l’objet d’un contentieux avec les Emirats arabes unis qui les revendiquent.

L’objectif des exercices est de pouvoir « faire face à toute invasion de forces venant de l’extérieur de la région. Et si l’ennemi veut menacer les intérêts de notre nation héroïque, il recevra certainement une réponse très forte », a ajouté le haut gradé iranien.

Lors de précédentes manœuvres, les forces armées ont dévoilé un navire de reconnaissance avancé et ont mené des exercices axés sur la protection des installations nucléaires iraniennes dans l’ouest et le centre du pays.

Le président américain Donald Trump a dit jeudi espérer éviter des frappes contre les sites nucléaires iraniens, souhaitant un « accord » avec Téhéran, ennemi juré des Etats-Unis et d’Israël.

Les autorités iraniennes ont dévoilé une base souterraine l’avant-veille de l’investiture de D. Trump i. Selon des informations rapportées par l’agence Tasnim, le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a inauguré le 18 janvier une base souterraine stratégique de la marine. Le militaire iranien a indiqué que cet endroit permettait de stocker « des navires de combat, de lancement de missiles et de mouillage de mines », précisant que Téhéran n’aurait dévoilé qu’une partie de ses capacités militaires. Il a d’ailleurs souligné que dans cette installation militaire, on retrouvait « des missiles Emad, Qadr et Qiam fonctionnant au carburant liquide ».

Selon la télévision d’État, citée par un article de L’Orient-Le Jour, la base serait enfouie à 500 mètres sous terre, dans un lieu du golfe Persique tenu secret, et abriterait entre autres une nouvelle version des vedettes rapides de classe Taregh. De surcroît, l’armée iranienne a débuté des exercices militaires tôt ce 20 janvier, jour de l’investiture de D. Trump. Ces manœuvres regroupent « diverses unités des forces terrestres de l’armée, notamment l’artillerie, les divisions blindées, les unités aéroportées, les escadrons de drones, les unités de guerre électronique et les groupes de missiles », selon l’agence Tasnim. Cette dernière a précisé que lors des exercices « les forces iraniennes ont également détruit des cibles hostiles avec des missiles Fajr-5 et largué des bombes Qaem avec des drones Mohajer-6 ». Lors du premier mandat du milliardaire américain, les États-Unis avaient opté pour une politique de « pression maximale » sur l’Iran avec la sortie unilatérale de l’accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions économiques.

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