Certaines de ces manifestations ont eu lieu devant les sièges de l’ambassade américaine, notamment dans les capitales occidentales, pour condamner le soutien américain inconditionnel à Israël. De Madrid, Genève, à Copenhague en passant par Bruxelles, Berlin, et Londres, les manifestants ont apporté leur soutien aux Gazaouis en proie à une guerre génocidaire menée par l’armée sioniste soutenue, rappelons-le, par les pays occidentaux, USA en tête. En Belgique, devant le Parlement, Manon Vidal, députée du parti du Travail de Belgique, a critiqué la décision de l’Europe d’inviter Israël à participer à l’Eurovision « pendant que la Palestine est en train d’être détruite ».

Samedi, les Américains ont battu le pavé à Washington et New York. Une activiste a dit pendant la marche: « De Gaza à la Cisjordanie, des syndicats aux salles de classe, les Palestiniens crient : il est temps de s’organiser, il est temps de se soulever. À l’administration Trump : aucune déportation, aucun mur, aucune bombe ne pourront mettre fin à ce mouvement. Nous sommes solidaires de Gaza. Nous sommes aux côtés de la Palestine, et personne ne pourra nous ébranler. »

Vienne aussi a marché pour la Palestine et pour dénoncer les massacres israéliens incessants dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Ces manifestations se poursuivent en dépit de mesures de répressions prises par certaines autorités européennes contre les activistes pro palestiniens.

Selon le site belge d’information Investig’Action qui dénonce « la criminalisation de la solidarité avec Gaza », 18 activistes de Palestine Action sont emprisonnés au Royaume-Uni dans l’attente de leur procès.

Le site assure aussi que des universitaires continuent d’être licenciés jusqu’en Suisse pour leurs prises de position politiques, alors que la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne compte durcir l’offensive en cours dans le pays.

En France, le collectif Palestine Vaincra vient d’être dissous et des manifestations féministes sont interdites en raison de la présence d’organisations propalestiniennes, selon Investig’Action qui rapporte que le 18 juin prochain, deux militants de l’organisation Révolution Permanente seront jugés pour « apologie du terrorisme », dont Anasse Kazib, son porte-parole, cheminot, militant syndical SUD Rail et ancien candidat à la présidentielle. En avril 2024, ils avaient été convoqués par la police anti-terroriste au même titre que l’eurodéputée Rima Hassan, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot, et différentes personnalités.

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