Au pouvoir depuis 2018, satisfait de son dernier mandat, Pedro Sanchez croit que la victoire du Parti populaire et de Vox, respectivement les conservateurs et l’extrême droite en Espagne, n’est pas inéluctable. Et que, au contraire, « le camp progressiste peut l’emporter ». Et d’ajouter : « J’ai plus de force que jamais, et plus d’envie que jamais de gagner ! »
Le chef du gouvernement socialiste pense qu’il bénéficie de deux atouts, malgré sa récente déroute électorale fin mai. Le premier, c’est son bilan, avec une bonne situation économique, un chômage à la baisse, une croissance plus forte qu’ailleurs en Europe, et aussi des lois sociétales en faveur de l’euthanasie et des personnes transgenres.
Le deuxième a trait, lui, au fait que pour gagner et gouverner, les conservateurs ont besoin de façon impérieuse de sceller une alliance avec Vox, qui pratique le négationniste climatique et veut retirer toutes les aides aux femmes victimes de la violence machiste.
Le problème de la droite classique, a insisté P. Sanchez, c’est qu’elle épouse d’ores et déjà le discours de l’extrême-droite. L’avenir prochain dira si, oui, ou non, il a raison.