Organisée par l’Agence fédérale russe des pêches (Rosrybolovstvo), cette expédition vise à évaluer les ressources biologiques aquatiques présentes dans les zones économiques exclusives (ZEE) de ces nations africaines. Outre le quatre-mâts, cette initiative russe, prévue pour s’étendre jusqu’en 2025, impliquera des navires des différents instituts de recherche du pays.
Le voilier Krusenstern a été accueilli par les membres de l’administration portuaire et de l’Agence russe des pêches. Une réunion a eu lieu entre la délégation et le capitaine pour discuter des détails de la visite et des questions de réapprovisionnement, a rapporté le service de presse de l’agence.
En menant cette évaluation, l’expédition cherche à collecter des données essentielles pour mieux comprendre l’état actuel des ressources maritimes, identifier les tendances et les menaces potentielles, et formuler des recommandations pour une gestion durable des environnements marins. En outre, cette mission doit ouvrir de nouvelles perspectives pour la flotte de pêche russe, favorisant l’augmentation des exportations de produits de la pêche nationaux et renforçant la position géopolitique de la Russie sur le continent africain.
Le navire a quitté le port de Kaliningrad en mer Baltique le 21 août et a parcouru depuis 2.000 milles nautiques. La Grande expédition africaine est un projet scientifique russe à grande échelle dans le domaine de la pêche. Elle évalue l’état des ressources halieutiques dans les zones économiques exclusives de 18 pays africains bordés par les océans Atlantique et Indien.