#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Le G 20 en réunion à New Delhi : N. Modi constate l’échec de la gouvernance mondiale

Le sommet des ministres des Affaires étrangères du G20 tenu jeudi à New Delhi, est marqué par la guerre en Ukraine et ses répercussions sur l’économie mondiale. Pour la première fois depuis longtemps, les ministres américains et russes se retrouveront alors que l’Inde, qui préside cette année ce groupe des 20 plus grandes économies mondiales, a tenté, sans succès, de jouer l’intermédiaire. Pas de rencontre entre A. Blinken et S. Lavrov…
Le G 20 en réunion à New Delhi

L’Inde joue la carte de la neutralité sur le conflit en Ukraine et appelle à la fin de la guerre, tout en maintenant de bonnes relations avec la Russie devenue son premier fournisseur de pétrole. L’Inde essaie ainsi de concilier les deux côtés lors du G20 qu’elle préside en affirmant que les pays du Sud, comme lui, sont les premiers à en souffrir. La semaine dernière, lors de la réunion des ministres des Finances du G20, la Russie et la Chine avaient refusé de signer un communiqué commun qui parlait de « guerre » en Ukraine.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a estimé à l’ouverture de la réunion du G20 que les institutions multilatérales avaient « échoué » à relever les défis urgents auxquels le monde fait face. « Nous devons tous reconnaître que le multilatéralisme est en crise aujourd’hui », a-t-il souligné dans une déclaration pré-enregistrée, à l’ouverture d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.  « L’expérience de ces dernières années – crise financière, changement climatique, pandémie, terrorisme et guerre – montre clairement que la gouvernance mondiale a échoué », a-t-il poursuivi.

Le conflit en Ukraine devrait dominer la réunion entre les chefs de la diplomatie des principales puissances mondiales, a reconnu la veille devant la presse Shri Vinay Kwatra, secrétaire d’Etat indien aux Affaires étrangères. En septembre, le Premier ministre indien avait déclaré au président russe Vladimir Poutine que l’heure n’était « pas à la guerre ». Le 2 mars, il a imploré les délégués de travailler à une entente et à « dépasser les différences ».

Recommandé pour vous