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Le coût de la vie fait réagir le PPS : Sa direction dénonce la flambée scandaleuse des prix

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Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a exprimé, mardi, sa « profonde préoccupation » face à l'inflation croissante des prix des biens de consommation de base sur le marché national, au premier rang desquels figurent les prix des denrées alimentaires, principalement les légumes, les fruits, la viande, le poisson, les œufs, les huiles et le lait, surtout à l'approche du Ramadan.
Le coût de la vie fait réagir le PPS

Lors de sa réunion hebdomadaire, le BP estime que cette flambée « scandaleuse et continue, avec ses répercussions désastreuses, voire dangereuses, sur le pouvoir d’achat des Marocains » génère une « escalade des réactions et des protestations, émanant d’une atmosphère de ressentiment, d’indignation, de colère et de congestion parmi de larges segments, en particulier parmi les personnes vulnérables et moyennes ».

« Cette réalité inquiétante oblige le gouvernement à prendre des mesures fortes, efficaces et rapides pour éviter la détérioration de la situation et préserver la paix sociale », plaide le PPS qui estime qu’il est « inacceptable, voire irresponsable, que le gouvernement s’entête à adopter un discours qui se contente de diagnostic et de justification, sans prendre de décisions interventionnistes concrètes avec un impact économique et social réel et positif qui allégerait le fardeau de la cherté des prix sur les Marocains ».

Le PPS renouvelle, ainsi, son appel au gouvernement pour « abandonner son approche technocratique et dogmatique étroite, incapable de faire face à ces situations difficiles, en l’absence de toute vision politique globale basée sur l’initiative, la proactivité, l’audace, la créativité et la planification nécessaires ». Tout en rappelant ses propositions, dans ce sens, le bureau politique du parti appelle à « donner la priorité à la sécurité alimentaire nationale », avec ce que cela exige d’une « évaluation objective et audacieuse des résultats du Plan Maroc Vert, et d’une révision en profondeur des politiques agricoles qui n’ont pas réussi, jusqu’à présent, à sécuriser le stock stratégique et à atteindre l’autosuffisance alimentaire nationale ».

Il appelle également à « intervenir efficacement et rationnellement, par des mécanismes fiscaux et douaniers, et par la subvention des coûts de production et des intrants, afin de réduire les prix et d’assurer l’approvisionnement régulier et fluide du marché national en biens de consommation de base ».

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