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La Turquie intègre le club des nations nucléaires : La centrale d’Akkuyu réalisée par Rosatom

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Le président turc qui mène campagne pour les élections présidentielle et législatives du 14 mai, a participé jeudi en visioconférence à l'inauguration d'une centrale nucléaire. Vladimir Poutine, chef d’Etat russe, était également au rendez-vous.
La Turquie intègre le club des nations nucléaires

« Je vais me reposer à la maison aujourd’hui sur conseil des médecins », a annoncé, mercredi sur Twitter, Recep Tayyip Erdogan, dirigeant turc, âgé de 69 ans. « Malheureusement, nous ne pourrons pas nous réunir avec nos frères de Kirikkale, Yozgat et Sivas aujourd’hui. Je demande pardon à tous », a-t-il tweeté, énumérant des localités d’Anatolie centrale où il devait prendre la parole.

Le chef de l’État, au pouvoir depuis vingt ans, a également dû renoncer à se rendre à l’inauguration, jeudi, de la première centrale nucléaire du pays à Akkuyu, sur la côte sud de la Turquie. « Notre président assistera à la cérémonie de la centrale d’Akkuyu en ligne », a tweeté mercredi soir Erkan Kandemir, vice-président du parti AKP et également responsable de l’organisation au sein du parti.

Un coup dur pour R.T. Erdogan qui avait initialement escompté la visite du président russe Vladimir Poutine pour inaugurer cette centrale, construite par le russe Rosatom. Cette visite avait été démentie par le Kremlin. Souffrant, le chef de l’État s’est donc exprimé ce 27 avril en direct en visioconférence, depuis le palais présidentiel à Ankara.

Le président russe, présent également, a salué l’inauguration de la première centrale nucléaire en Turquie à Akkuyu, « un projet phare » censé « renforcer » les relations entre Moscou et Ankara. Le chef d’État russe a apporté un soutien appuyé à son homologue turc, dirigeant aux « objectifs ambitieux ».

Le président turc avait dû interrompre, le soir du mardi, une interview en direct à la télévision pour cause de « grippe intestinale ». Après une quinzaine de minutes, il était revenu à l’antenne, le teint pâle et les yeux rougis, en s’excusant d’avoir été malade. Le chef de l’État avait prononcé trois discours de campagne avant l’émission, à moins de 20 jours des élections présidentielle et législatives que les sondages annoncent comme très disputées. Son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, candidat de l’Alliance nationale qui réunit six partis de l’opposition, avait aussitôt souhaité un « bon rétablissement » au chef de l’État.

R.T. Erdogan, à la démarche parfois ralentie, aligne deux à trois meetings quotidiens pour sa campagne et, pendant le ramadan, il a en outre partagé chaque soir un iftar – le repas de rupture du jeûne – dans une localité différente. Il avait prévu de maintenir un rythme de rencontres élevé à travers le pays dans la dernière ligne droite avant le double scrutin du 14 mai pour lequel tous les instituts de sondage annoncent un score serré.

Le président turc avait initialement indiqué mercredi qu’il reprendrait, « si Dieu le veut », son programme dès jeudi. La santé du dirigeant turc avait alimenté les spéculations après une opération du gros intestin fin 2011, suivie d’une nouvelle intervention chirurgicale l’année suivante. R.T. Erdogan, alors Premier ministre, avait démenti publiquement souffrir d’un cancer du côlon, expliquant que les opérations visaient à lui enlever des polypes.

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