« Nous saluons cette position et apprécions qu’elle soit prise dans ce contexte où la région arabe traverse de graves crises, qui exigent que l’Union du Maghreb soit prête à jouer un rôle efficace dans la préservation des intérêts de la nation arabe et islamique et du continent africain », s’est félicité le Tunisien Taïeb Baccouche. Un objectif qui, ajoute le communiqué du patron de l’instance maghrébine, « ne peut être réalisé qu’avec un grand Maghreb soudé qui avance à un rythme soutenu vers plus de fraternité, de complémentarité et d’intégration ».

« Nous, au Secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe, sommes pleinement disposés à contribuer à cette noble démarche », écrit T. Baccouche qui exprime le le vœu que « l’Algérie propose trois candidats aux postes vacants au Secrétariat général », qui reviennent au voisin de l’Est selon la répartition des responsabilités entre les cinq Etat membres de l’UMA, et surtout « honore ses cotisations financière dans le budget de l’Union ».

T. Baccouche avait souligné, en avril dernier, qu’Alger a renoncé « depuis 2016 » à contribuer dans le budget annuel de l’UMA alors que le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et même la Libye, pourtant en proie à une guerre civile depuis des années, ont tous rempli leurs engagements financiers. Pire, l’Algérie a rappelé tous ses « diplomates accrédités auprès de l’UMA, dont le dernier a quitté son poste en juillet 2022 », a regretté le diplomate tunisien.

Le ministre algérien des Affaires étrangères avait annoncé que son pays est déterminé à normaliser ses relations avec le Maroc. « On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide » à la crise avec le royaume, a déclaré A. Attaf dans une interview accordée à la plateforme Atheer d’Al Jazeera, en marge de sa participation, les 10 et 11 décembre, au forum de Doha au Qatar. « Nous sommes conscients, ainsi que les autres Etats de l’édification du Maghreb arabe et de la fraternité. Ce rêve demeure toujours. Il ne pourra jamais être anéanti. J’attends avec impatience le jour où nous tenterons à nouveau de relancer cette édification. Notre rôle et notre responsabilité est de préparer le terrain », a-t-il précisé. Pour mémoire, les médias algériens  en septembre 2022, l’appel lancé par le diplomate tunisien  à une « réconciliation » entre le Maroc et l’Algérie.

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