Devant le siège du MEN, engagé assure-t-on dans un « dialogue social » engageant les syndicats les plus représentatifs du secteur,  un groupe d’enseignants a protesté contre la non prise en compte de leur dossier revendicatif lors des rounds du dialogue social. La centaine de protestataires qui voulaient faire entendre leurs voix auprès des élus ont été empêchés de marcher vers le siège du Parlement.

La Fédération nationale de l’Enseignement (FNE) qui a organisé ce sit-in a également annoncé une grève de 72h des enseignants intégrés (anciennement temporaires), les 16, 17 et 18 mars avec comme revendications phares : le prise en considération des années de services en tant qu’enseignants temporaires dans l’ancienneté générale avec  un réaménagement et une réparation matérielle, la révision de la date de recrutement de ces enseignants, la réparation pour les retraités de cette catégorie, notamment les familles et les ayants droit des personnes décédées.

Mercredi, une réunion tenue au siège du MEN entre représentants de la tutelle et les syndicats, a discuté des poursuites engagées contre les enseignants, dont certains ont écopé de 3 mois de prison ferme.

Outre la grève de 3 jours de cette catégorie qui représente quelque 160.000 enseignants exclus de la promotion hors échelle, les enseignants dits «contractuels» protestent toujours pour faire valoir leurs doléances, en tête desquelles figure la sacro-sainte revendication d’intégration. La tension reste vive à l’heure où on assure que le prochain round de négociations déterminera les modalités de l’intégration des « contractuels » dans la fonction publique. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire…

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