Certains missiles russes déployés en Ukraine donnent le tournis aux États-Unis, y compris dans les salons de la Maison-Blanche, a affirmé Ray McGovern, ex-analyste de la CIA, au cours d’un entretien accordé à la chaîne YouTube Stephen Gardner.
L’arsenal russe n’a en effet plus rien à envier à celui des États-Unis, a-t-il souligné. Certains missiles hypersoniques dépassant désormais aisément le seuil de Mach 5.« Beaucoup de leurs nouveaux missiles volent à des vitesses de Mach 7, 8, 9. Il n’y a aucune défense contre eux. Même Joe Biden a admis qu’il n’y avait aucune défense contre certains des missiles tirés par la Russie sur divers points clés en Ukraine », a-t-il ainsi expliqué.
R. McGovern a par ailleurs déploré que Washington sous-estime la Russie, ne la voyant que comme « une station essence avec quelques bombes nucléaires ». Une attitude désinvolte qui rend la situation « explosive » et peut faciliter l’escalade, notamment nucléaire, selon lui.
Des missiles hypersoniques Kinjal ont été vus à l’œuvre lors de l’opération spéciale en Ukraine. Mi-mai, ils étaient notamment parvenus à détruire plusieurs modules du célèbre système anti-aérien Patriot livré par Washington à Kiev en seulement quelques exemplaires. Les missiles de croisière russes déployés en Ukraine ont également fait leurs preuves depuis le début du conflit. Les Kalibr et les Kh-101 ont notamment été salués pour leur maniabilité et leur furtivité. À tel point que Kiev a demandé à ses soutiens de lui fournir des modèles équivalents.
Plus impressionnant encore, la Russie a récemment mis au point le RS-28 Sarmat, surnommé « Satan 2 », missile balistique intercontinental d’une portée de 18.000 kilomètres et peut transporter des têtes thermonucléaires.
