Ce déficit tient compte d’un solde positif de 16,6 Mrds DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), contre un excédent du Trésor de 2,3 Mrds DH à fin janvier 2024, précise la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).
Les recettes ordinaires brutes se sont établies à 33,9 Mrds DH, contre 28 Mrds DH à fin janvier 2024, en hausse de 21,2%, poursuit la même source, expliquant cette situation par l’augmentation des impôts directs de 57,3%, des impôts indirects de 17,2%, des droits d’enregistrement et de timbre de 2,5%, et par la baisse des droits de douane de 15,2% et des recettes non fiscales de 27,5%.
Concernant les dépenses ordinaires, elles ont augmenté de 75,7% provenant de la hausse de 79,6% des dépenses de biens et services, de l’augmentation de 4% des charges en intérêts de la dette, et de la hausse de 199,2% des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux. Pour ce qui est des dépenses émises au titre du budget général, elles ont atteint 55,4 Mrds DH à fin janvier 2025, en hausse de 50,1% par rapport à leur niveau à fin janvier 2024, en raison de l’augmentation de 80,9% des dépenses de fonctionnement, de 4,9% des dépenses d’investissement et de 2,2% des charges de la dette budgétisée. Ledit bulletin révèle aussi que les recettes des CST ont atteint 33,3 Mrds DH. Ces recettes tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 11,2 Mrds DH, contre 10,4 Mrds DH à fin janvier 2024.
S’agissant des dépenses émises, elles ont été de 16,8 Mrds DH et intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 288 MDH. Le solde de l’ensemble des CST s’élève à 16,5 Mrds DH. Par ailleurs, les recettes des SEGMA se sont élevées à 147 MDH à fin janvier 2025, en hausse de 33,6% par rapport à l’année précédente.