La patronne de l’AMCC a souligné l’urgence de financer ces projets, tout en insistant sur la nécessité d’élargir considérablement le marché et d’attirer plus d’investisseurs particuliers. « Nous devons maintenant nous concentrer sur un élargissement significatif, afin de permettre au marché de jouer pleinement son rôle », a-t-elle déclaré. N. Hayat prévoit notamment que la Bourse marocaine lance un marché de produits dérivés avant la fin de l’année courante. La législation est censée permettre « les fonds négociés en bourse, les fonds communs de placement libellés en devises étrangères, ainsi que des fonds communs de placement conformément au financement islamique », a-t-elle ajouté.
A ce titre également, il est prévu de permettre aux investisseurs professionnels le lancement de fonds communs de placement, avec des dispositions réglementaires d’investissement moins restrictives. « Le royaume devrait permettre aux investisseurs privés de contribuer beaucoup plus au financement de l’économie, en dynamisant le tissu des petits investisseurs particuliers au niveau national et en rehaussant le profil du marché financier local pour les étrangers », a ajouté N. Hayat.
Le chef du gouvernement avait indiqué que le Maroc devrait dépenser 200 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) pour de tels projets stratégiques, en préparation du Mondial 2030.