Omar Yacoubi, Président de la Fédération marocaine du commerce des céréales (FNCL), a confirmé cette mesure au micro de Reuters, ajoutant que celle-ci concernait « tous les aliments végétaux non traités destinés à la consommation animale ». Information confirmée également auprès de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). La source de l’Office (lequel gagnerait à être plus réactif, y compris en termes de communication auprès de l’opinion) a déclaré à l’agence que cette mesure ne serait levée qu’une fois que l’Allemagne sera déclarée exempte du virus, ou certifiera certaines régions. Le pays a annoncé la propagation de la maladie, le 10 janvier, ce qui a entraîné des restrictions commerciales de la part de nombreux Etats, dont la Grande-Bretagne.
Le 13 janvier, le ministère allemand de l’Agriculture a reconnu que la perte du statut de pays indemne de fièvre aphteuse signifiait l’impossibilité d’exporter des produits agricoles en dehors de l’Union européenne. Des commerçants ont informé Reuters qu’une cargaison d’orge, initialement destinée au Maroc, serait finalement expédiée vers la Tunisie.
En effet, certains pays continuent d’accepter les céréales fourragères allemandes malgré l’épidémie. Le Maroc n’a pas connu de propagation de ce virus depuis 2019.