#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Extension de la zone grise sahélienne : Le Togo ciblé

Previous slide
Next slide
Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai, des hommes armés s'en sont pris au poste de sécurité de Kpinkankandi, dans le canton de Kandjouaré à la frontière avec le Burkina Faso. Les autorités togolaises ont confirmé mercredi un bilan élevé.

Huit morts et dix blessés chez les forces de défense et de sécurité, tel est le bilan donné mercredi par le général Damehame Yar, ministre de la Sécurité et de la Protection civile du Togo, en revenant sur l’attaque a eu lieu dans la nuit.

Les assaillants sont arrivés à moto depuis le Burkina voisin. Certaines sources évoquent une soixantaine d’hommes armés qui s’en sont pris directement au poste de sécurité frontalier. Les échanges de tirs ont duré jusqu’au petit matin.

Des renforts ont été déployés, l’armée togolaise a réagi assez promptement et envoyé des hommes. Mais leur convoi a sauté sur une mine artisanale (IED). Le bilan pourrait s’alourdir. Une source à l’hôpital de la ville de Dapaong confirme que plusieurs soldats y sont arrivés mercredi matin.

Depuis la fin de l’année 2021, la région Centre-Est du Burkina Faso et notamment la province du Koulpélogo subissent des violences terroristes. Depuis peu, elle débordent même sur le Togo. C’est la deuxième attaque terroriste que subit la région en six mois. La première, dans la localité de Sanloanga, début novembre, avait été repoussée.

« Cette attaque est un message », explique Mahamoudou Sawadogo, chercheur sur les questions de l’extrémisme et de la radicalisation au Sahel. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est installé dans la région. Il s’appuie notamment sur tout un réseau de trafics en tout genre. Avec le Burkina Faso comme base arrière, le Jnim tente ainsi de rayonner sur le Bénin et le Togo.

 

Recommandé pour vous