Le Front se plaint « du nombre croissant d’entreprises étrangères que l’occupation marocaine a impliquées dans des projets d’investissement illégaux dans le domaine des énergies renouvelables au Sahara occidental, notamment les énergies solaire et éolienne et la production d’hydrogène vert ».
Le Polisario a appelé, dans un communiqué, « les Nations unies et l’Union africaine à assumer leurs responsabilités à cet égard », soulignant que « le Sahara occidental est une région toujours en attente de décolonisation et, par conséquent, placé encore sous la responsabilité juridique et morale de ces institutions internationales ».
En août 2023, le mouvement séparatiste avait déjà menacé de s’en prendre aux employés de sociétés étrangères installées au Sahara, notamment celles qui participent à la réalisation de projets d’énergies renouvelables. « Ces investissements n’apporteront rien à ces entreprises. Elles perdront leurs investissements et risqueront la vie de leurs travailleurs », avait indiqué le représentant du Front en Europe dans un communiqué. Des menaces ignorées par les sociétés étrangères opérant dans la région.