Dans l’ensemble, les premières évaluations donnent une large victoire de la coalition de l’Alliance démocratique nationale (NDA) de N. Modi avec au moins 300 sièges, plus que la majorité de 272 nécessaires pour choisir le prochain Premier ministre. N. Modi, s’est dit samedi « confiant » dans sa reconduction pour un troisième mandat consécutif, au terme d’élections législatives marathon de six semaines.
Selon l’enquête CNN-News18, son parti BJP (Bharatiya Janata Party) et ses alliés devraient obtenir au moins 355 sièges à la chambre basse du Parlement. Dans le passé, ces projections n’ont pas toujours été fiables. Première grande surprise, le parti nationaliste hindou BJP pourrait gagner quelques députés dans le sud de l’Inde. Deux députés possibles dans le Tamil Nadu ou l’État du Kerala dirigé par les communistes. C’est peu, mais la symbolique est forte car ces États sont réputés imprenables.
Ce que tout le monde attend est d’avoir des tendances précises pour les grands États du Nord comme l’Uttar Pradesh, le Bihar ou le Maharashtra, qui pèsent chacun entre 40 et 80 sièges. Ce sont traditionnellement des États plutôt acquis au BJP et l’opposition doit y marquer des points à tout prix.
Ce ne sont pas des résultats, mais des estimations, exercice périlleux après ces élections géantes ou près de 1 milliard d’électeurs ont été appelés aux urnes, les résultats officiels le mardi 4 juin une fois additionné les votes de 573 circonscriptions.
Le scrutin, qui a débuté il y a six semaines, s’est achevé samedi notamment avec la fermeture des bureaux de vote dans la ville sacrée de Varanasi, place forte de l’hindouisme et de N. Modi.