Cinq avions ont fait la liaison, dimanche, entre Sanaa, capitale yéménite aux mains des rebelles houthis depuis 2014, et Marib, dernier bastion des forces loyalistes dans le nord du pays. Samedi, les vols du Comité international de la Croix-Rouge avaient relié Sanaa à l’Arabie saoudite alors que vendredi, les échanges de prisonniers s’étaient faits entre la capitale et Aden, la grande ville du sud.
À chaque fois, des scènes de joie ont accompagné la descente d’avion des désormais ex-prisonniers. « Ces trois derniers jours ont redonné de la joie à de nombreuses familles déchirées par le conflit », a déclaré une porte-parole du CICR.
Parmi les personnes libérées, des combattants, des civils et des personnalités de haut rang : l’ancien ministre de la Défense, le frère de l’ex-président. Il s’agissait du plus important échange de prisonniers depuis octobre 2020. Sa réalisation est un nouveau signe positif. Depuis un an, les combats ont quasiment cessé. Des négociations en vue de lancer un processus de paix ont commencé. Et l’Arabie saoudite et l’Iran – qui soutiennent chacun des camps différents – ont repris langue.
