«Nous exigeons (…) une amnistie générale pour tous les détenus politiques, journalistes, défenseurs des droits humains, blogueurs, militants des mouvements sociaux dans (la région nord) du Rif et utilisateurs des réseaux sociaux», souligne un communiqué de la Coalition marocaine des instances des droits de l’Homme.
Le groupe, composé de 20 associations, a publié cette déclaration à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, célébré le 10 décembre.
Le groupe, qui dénonce une «dangereuse dégradation» de la situation des droits humains et des libertés au Maroc depuis une dizaine d’années, a également plaidé pour la «réhabilitation» de ces détenus.
Cette déclaration coïncide avec de nouvelles sessions du procès en appel à Casablanca, dans deux affaires distinctes, contre les journalistes Omar Radi et Soulaiman Raissouni. Procès qui collectionnent les reports…
Les autorités judiciaires marocaines assurent que ces journalistes et militants ont été arrêtés et poursuivis pour avoir commis des délits de droit commun et non pour leur profession ou leur activisme.

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