Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), dirigé par Pedro Sanchez, a exigé que les demandeurs n’incluent pas de documents émis par le Polisario dans leurs dossiers. Sumar avait initialement proposé de reconnaître toutes les pièces justificatives signées par le Front Polisario et légalisées par sa représentation en Espagne.
Le 25 février dernier, la Chambre basse avait accepté d’examiner la proposition de loi de Sumar, malgré l’opposition du PSOE. Les députés socialistes avaient déjà voté contre une proposition similaire en 2022, soumise l’année précédente par les députés d’Unidas-Podemos.
En février 2023, l’ancienne coalition d’extrême gauche exhumé son projet en signe de protestation contre la tenue d’une réunion de haut niveau Maroc-Espagne à Rabat, organisée sans la présence de ses ministres. Cependant, les élections législatives anticipées du 23 juillet avaient repoussé l’examen de la proposition à une date ultérieure. En novembre 2023, Tesh Sidi, députée d’origine sahraouie, a remis le projet sur le tapis.