Lors du traditionne point de presse tenu jeudi à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, M. Baitas a expliqué que la procédure de discussion entourant ce projet de loi a démarré au sein de la commission en charge suite à sa présentation par le ministre de tutelle. Toutefois, un consensus a été établi lors des travaux du bureau de la commission pour déterminer une date afin d’engager des discussions approfondies sur ce texte législatif avec les parties prenantes. « Ce projet de loi a été introduit par le gouvernement précédent à la Chambre des représentants et a été relégué aux oubliettes pendant de nombreuses années, sans que son examen ne commence« , a-t-il rappelé.

Le ministre a également précisé qu’une fois la date des discussions arrêtée, les groupes d’opposition ont, conformément aux droits conférés par le règlement intérieur, sollicité un report de cette échéance. « A ma connaissance, celle-ci est désormais programmée pour le début de la semaine prochaine. Ce que je peux affirmer concernant ce projet de loi, c’est que le gouvernement s’attachera à écouter attentivement les divers groupes et acteurs concernés au sein de la commission, tout en veillant scrupuleusement à respecter la procédure établie. Cependant, je tiens à souligner que le débat a bel et bien débuté », devait-il préciser.

Selon le ministre, les préoccupations soulevées paraissent précoces à ce stade, car les contours du débat n’ont pas encore pris forme, mais ils commenceront à se dessiner à partir de la semaine prochaine. « Comme je l’ai précédemment mentionné, la méthodologie adoptée par le gouvernement dans le cadre du dialogue social repose fondamentalement sur l’écoute et la communication ouverte », a-t-il conclu.

Il convient de rappeler qu’en pleine séance hebdomadaire de questions orales tenue en début de semaine à la Chambre des conseillers, l’UMT avait décidé de quitter la salle en signe de protestation contre l’absence de dialogue entre Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et les centrales syndicales écartées des discussions autour de ce projet de loi ayant déjà été déposé à la première Chambre de l’institution législative.

D’après le groupe de l’UMT, le ministre a fait preuve d’un « décalage » par rapport à l’accord préalablement établi entre le président du gouvernement et les centrales syndicales, qui stipule clairement que ce projet de loi ne devrait être présenté à la commission concernée qu’après l’obtention d’un consensus des parties prenantes, d’où la décision de l’ajournement. La position de la CDT sur ce même dossier reste tout aussi critique.  

Comments are closed.

Exit mobile version