W. Sherman a réitéré « le soutien total des Etats-Unis aux efforts de l’Envoyé personnel pour faire avancer le processus politique en cours dirigé par l’ONU pour le Sahara occidental et a salué la vision de l’Envoyé personnel d’intensifier ses consultations à cette fin », ajoute Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d’Etat US. Les deux parties ont mis l’accent sur « l’importance de s’appuyer sur l’élan des consultations organisées par l’ONU en mars en vue de parvenir à une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental ».

Cette réunion intervient deux jours après le briefing présenté mercredi 19 avril, à huis-clos, par S. De Mistura devant les membres du Conseil de sécurité.

La N°2 de la diplomatie US avait déjà rencontré, le 21 octobre 2022 à Washington, le messi dominici onusien, quelques jours avant que l’instance exécutive de l’ONU n’adopte une nouvelle résolution prorogeant le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.

Après ses consultations bilatérales avec les 4 principales parties au conflit incluant l’Algérie, et des entretiens bilatéraux avec des pays intéressés, proches du dossier à l’instar de la France et de l’Espagne, S. de Mistura a présenté son exposé devant le Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une réunion à huis clos.

L’Envoyé personnel de Secrétaire général de l’ONU continue sa mission visant à reprendre le processus onusien des tables rondes consacré par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le diplomate italo-suédois se heurte à la mauvaise volonté de l’Algérie qui bloque toujours les discussions pour trouver un compromis ou une solution politique.

Au lendemain de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité et de l’exposé de S. de Mistura, le Polisario a fait des déclarations hostiles aux Nations Unies et a dénoncé une stagnation des consultations politiques alors qu’il avait rejeté (juste après l’Algérie) la résolution 2654, qui appelait à la reprise des tables rondes. Dans ses messages, le Polisario et ses médias persistent à vouloir intégrer l’Union africaine dans le conflit alors que l’ONU reste la seule habilitée à intervenir dans le dossier.

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