I.Boughali a critiqué le « virage inattendu » pris par le gouvernement espagnol en mars 2022. Dans un communiqué, la Chambre basse indique que le diplomate espagnol a affirmé que son pays soutient « une solution acceptable par les deux parties, dans le respect des chartes et des résolutions des Nations unies » concernant le dossier du Sahara. I. Boughali a également exprimé le souhait de son pays de créer « un groupe d’amitié interparlementaire » pour « renforcer les relations bilatérales entre les deux institutions législatives ».

Le président algérien a salué, samedi, la « normalisation » des relations entre l’Algérie et l’Espagne. Cependant, le gouvernement espagnol n’a pas encore répondu à la demande d’Alger, formulée en 2022, de revoir son soutien au plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

De son côté, José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, a exprimé, mardi au Sénat, soit deux jours après le vœu d’Abdelmajid Tebboune, sa satisfaction quant à l’excellence des relations avec le Maroc. Il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à suivre « la feuille de route » du 7 avril 2022, issue des discussions à Rabat entre le roi Mohammed VI et Pedro Sanchez.

Le premier point de cette déclaration conjointe stipule que « l’Espagne reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ainsi que les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable. À ce titre, l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend ».

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