« Je quitte le monde cruel de la politique. » Quand O. Paterson démissionne, la semaine dernière, il se pose en victime. Il est accusé d’avoir mis en lien des entreprises privées avec des membres du gouvernement, moyennant 117 000 euros par an, en plus de son salaire de parlementaire.
Boris Johnson, Premier ministre, essaie d’abord de lui éviter des sanctions. Mais devant la vague de protestations politiques et médiatiques, il rétropédale et lâche l’élu dans la tourmente.
Un débat d’urgence a eu lieu au Parlement il y a deux jours. Le sujet : interdire les seconds emplois pour les députés. Une mesure déjà mise en place chez les voisins gallois et écossais. Mais l’Angleterre n’est pas prête. Le 10, Downing Street refuse de proclamer une « interdiction totale ».
C’est alors que l’actuel député et ancien procureur général Geoffrey Cox apparaît. On lui reproche d’avoir gagné 1 million d’euros en conseillant le gouvernement des îles Vierges britanniques. Il a, de surcroît, travaillé de là-bas. B. Johnson l’accuse de ne pas avoir fait son travail de parlementaire. Ils doivent être visibles dans leur circonscription, prévient-il. Des révélations gênantes pour le gouvernement, qui peine à imposer des règles claires dans sa propre maison.
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Des élus conservateurs dans la tourmente : Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume Uni
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