Interrogé mercredi en marge de l’Assemblée Générale des Nations unies à New York par l’agence turque Anadolu, Lula da Silva a qualifié de « génocide » les actions d’Israël dans les territoires palestiniens.
Au sujet des plus de 500 civils ont été tués au Liban en une seule journée et l’éventualité d’une opération terrestre israélienne au Liban, Lula a souligné que le nombre de morts au Liban dépassait celui de la guerre civile qui s’est déroulée pour la dernière fois entre 1987 et 1990, et a précisé que 93 femmes et 50 enfants figuraient parmi les civils décédés.
Le chef de l’État brésilien a notamment rappelé qu’environ 10 000 personnes avaient été déplacées. Rappelant également que de nombreux civils ont été tués dans les territoires occupés en Cisjordanie, Lula da Silva a poursuivi : « D’un autre côté, il y a un génocide ».
Le leader brésilien a rappelé qu’une procédure est en cours contre le Premier ministre israélien Netanyahu à la Cour pénale internationale (CPI) et a déclaré qu’une décision a été prise au Conseil de sécurité des Nations unies pour un cessez-le-feu, mais que B. Netanyahu ne s’est pas conformé à ces décisions. « C’est pourquoi nous luttons pour le renforcement de l’ONU afin qu’elle puisse prendre des décisions et agir », a insisté Lula, appelant les pays qui soutiennent le Premier ministre israélien à agir.
Pour le leader brésilien, alors que certains pays tentent de rendre le monde meilleur, d’autres s’obstinent à tuer des gens. « Il n’y a pas d’explication à cela. Je condamne fermement ces activités du gouvernement israélien et je suis sûr que la plupart des Israéliens ne soutiennent pas ce génocide », a-t-il dit.
Par ailleurs, Lula da Silva a insisté sur le fait que le Hamas devrait également apporter sa contribution et libérer les prisonniers innocents et que le gouvernement israélien devrait également libérer les prisonniers « pour que tout revienne à la normale ». Il a relevé qu’il n’était plus possible pour l’humanité de continuer à vivre normalement en acceptant ce qui se passe à Gaza, au Soudan et en Cisjordanie occupée.
