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Déplacés sahraouis à Lahmada : « Je ne suis qu’un réfugié de Mahbes », assène M. Ali Sidi El Bachir

Maintenu à la tête du « ministère des territoires occupés et de la diaspora sahraouie », Mustapha Ali Sidi El Bachir, qui avait assuré en décembre 2021 à Paris que « la RAD n’est pas un Etat », n’a pas froid aux yeux. Engoncé dans un treillis, il a assené que « la république n’existe pas ». Et d’accuser vertement l’organisation politique du Polisario « d’avoir amené les Sahraouis à Lahmada » sur le territoire algérien en 1976.
Déplacés sahraouis à Lahmada : « Je ne suis qu’un réfugié de Mahbes », assène M.Ali Sidi El Bachir

Isolé par la direction du Polisario et privé de sorties à l’étranger, le responsable sahraoui n’a pas fait marche arrière lors d’une récente réunion tenue dans les camps de Tindouf pour commémorer le 51e anniversaire de la création du Polisario, le 10 mai 1973, sous le thème « L’Etat sahraoui indépendant est la solution ». A ses yeux, « la république n’existe pas », sauf pour ceux qui continuent à nourrir le mirage indépendantiste porté à bras le corps par le système algérien. M. Ali Sidi El Bachir, originaire de la tribu des Rguibates (de l’Est), de la faction des Bouihates, la plus forte en nombre dans les camps de Tindouf, n’est pas dans les petits papiers du système algérien. La raison est bien connue depuis le début des années 90, lorsque Omar El Hadrami, a jeté aux orties les desseins algériens pour les Sahraouis en réintégrant le Royaume. Un coup dur essuyé par les stratèges algérien de la sédition qui n’ont pas réussi en 2010,,non plus, à empêcher l’appui apporté par Mustapha Ould Sidi Mouloud, au plan d’autonomie marocain. La révolte des Sahraouis, d’octobre 1988, était menée par les Bouihates et les Oulad Dlim.

Les révélations faites par M. Ali Sidi El Bachir résonnent toujours dans les esprits de la diaspora sahraouie en butte aux affres de l’éloignement dans les camps de fortune de Tindouf et d’ailleurs. « Je ne suis pas un ministre des territoires occupés, je ne suis qu’un réfugié inscrit à la circonscription de Mahbes. Brahim Ghali n’est pas un président. Il est aussi un réfugié inscrit à la circonscription de Lagouira. Il faut être réaliste et je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un ministre. Notre ministre des Affaires étrangères, Ould Salek, se trouve à Alger. Notre premier ministre, Bouchrya Beyoun n’est pas un chef de gouvernement », avait-t-il martelé en décembre 2021 à Paris.

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