«La formation progresse bien», a déclaré le Major Brian Mercado de l’armée américaine, officier de guerre électronique au sein du 11e Bataillon Cyber et responsable du cours académique de guerre électronique à African Lion 2024. «Les deux parties apprennent déjà des leçons précieuses qui bénéficieront à African Lion 2025», ajoute-t-il.
Cette formation en guerre électronique se concentre sur l’utilisation de l’énergie électromagnétique pour contrôler le spectre électromagnétique. Cela permet aux forces alliées de perturber les systèmes d’information ennemis, tout en protégeant les leurs. De plus, elle inclut l’engagement des membres des FAR dans des exercices utilisant des fréquences radio, des techniques de radiogoniométrie et de détection de signaux. B. Mercado ajoute que «pour rivaliser au niveau mondial dans un environnement de réponse immédiate, nous devons être prêts à exécuter des missions avec des nations partenaires, cela prend du temps et nécessite de créer un climat de confiance».
Cette formation est dispensée par le 11e Bataillon Cyber, la 780e Brigade de renseignement militaire, le Commandement Cyber de l’armée américaine, de Fort Eisenhower (Géorgie), en collaboration avec les membres des FAR.
Les MDA de la partie
Dans le cadre de la coopération militaire maroco-américaine en matière de gestion des catastrophes, un exercice de lutte contre les armes de destruction massive, s’est déroulé jeudi au port militaire d’Agadir. Axé principalement sur la conduite des opérations de reconnaissance, de neutralisation des armes de destruction massive improvisées, des engins de dispersion radiologique et de décontamination NRBC, l’exercice vise à rehausser les capacités opérationnelles et tactiques des compagnies NRBC et NEDEX de l’Unité de secours et de sauvetage des FAR, pour faire face à une situation de crise présentant des risques radiologiques, chimiques et explosifs.
Cet exercice s’est déroulé en présence notamment du général de division Mohammed Benlouali, chef d’état-major de la Zone sud et du général de brigade Daniel Cederman, commandant général adjoint-réserve- de la Force opérationnelle sud-européenne de l’armée américaine-Afrique (SETAF-Africa).
L’équipe de neutralisation et destruction des engins explosifs de l’USS des FAR a effectué une reconnaissance préliminaire à l’aide des robots et des équipements sophistiqués pour localiser l’engin explosif improvisé en toute sécurité et avec précision. Ensuite, le technicien spécialisé (EOD) est intervenu afin de neutraliser cet engin, avant de procéder aux opérations de décontamination, de triage, de prise en charge médicale, ainsi que d’évacuation aérienne et terrestre des victimes pour recevoir les soins nécessaires.
L’African Lion 2024 a été lancé lundi dernier lors d’une cérémonie organisée au siège de l’état-major de la Zone sud à Agadir, en présence des représentants des pays participants. Environ 7 000 éléments des forces armées provenant d’une vingtaine de pays en plus de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) y prennent part, aux côtés des FAR et des Forces armées américaines, à ces manœuvres militaires d’envergure. L’exercice qui réunit plus de 8 100 participants de 27 nations et contingents de l’OTAN se déroule aussi au Ghana, au Sénégal et en Tunisie.