A Khartoum, à N’Djamena et à Niamey, Abdoulaye Bathily a rencontré les plus hauts responsables qui l’ont tous assuré de leur soutien et de leur coopération. L’envoyé spécial a appelé la communauté internationale à soutenir un processus « coordonné et équilibré » pour le retrait des combattants étrangers en Libye. Il a également insisté sur l’importance d’allouer le financement et l’assistance technique nécessaire pour affronter ce défi commun.
A. Bathily cherche également, comme il l’a expliqué, à éviter « les impacts négatifs -du retrait- sur les pays d’origine». Par ailleurs, il a considéré que le retrait, associé au maintien de la sécurité aux frontières communes, amènera la stabilité en Libye et diminuera le trafic d’êtres humains, d’armes, et de drogues, ainsi que le trafic issu de la recherche illégale de minéraux.
Le comité militaire libyen 5+5 avait déjà établi des comités de liaison au Niger, au Tchad et au Soudan pour accroître la coopération et les échanges concernant les mercenaires. La tournée d’A. Bathily intervient pour renforcer ces efforts communs. Plusieurs observateurs remarquent cependant qu’il n’a pas rencontré les chefs de factions armées au Tchad et au Soudan. Or, ce sont eux qui sont en contact direct avec les combattants en Libye.