A l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, M. Baitas a assuré que l’Exécutif, dès le début, a manifesté son engagement à initier un dialogue responsable et sérieux avec les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation nationale, établissant un délai clair jusqu’au 15 janvier pour aborder les diverses questions et problématiques soulevées.

« La première mesure prise par le gouvernement a été de geler le système fondamental. Des sessions ont suivi avec les parties prenantes pour examiner des questions en suspens depuis des années, notamment celles liées aux promotions et aux indemnités », a-t-il rappelé.

En dépit de la conclusion d’un accord, les pourparlers se prolongent afin d’analyser attentivement les préoccupations relatives à l’amélioration du système fondamental. L’objectif demeure de résoudre ces questions promptement et de manière urgente, dans le dessein de rétablir la normalité de l’année scolaire. « L’objectif ultime de ce débat pour le gouvernement est la réforme du système éducatif, la restauration de la considération pour l’école publique et les enseignants, ainsi que l’amélioration de la qualité de l’éducation », a conclu le ministre.

Le 10 décembre, un accord avait été scellé entre le gouvernement et les quatre syndicats les plus représentatifs du corps des fonctionnaires de l’Éducation nationale, à savoir la Fédération nationale de l’enseignement affiliée à l’UMT, le Syndicat national de l’enseignement relevant de la CDT, la Fédération libre de l’enseignement issue de l’UGTM et le Syndicat national relevant de la FDT. Accord qui prévoit une hausse nette des salaires de 1.500 dirhams par mois, en deux tranches, pour toutes les catégories d’enseignants ainsi qu’une indemnité complémentaire de 500 dirhams par mois pour les enseignants du secondaire.

Sauf que ledit accord n’a pas été agréé par la Coordination nationale du secteur de l’éducation, qui regroupe 23 coordinations. Le gouvernement n’a pas jugé bon de l’associer aux négociations. Ce qui complique la donne. Pour les coordinations, tout dialogue fructueux implique l’annulation immédiate du Statut unifié, la restitution des salaires amputés, le retrait de toutes les décisions administratives abusives, l’intégration des enseignants contractuels dans la fonction publique, et l’abandon du recrutement régional au profit d’un nouveau statut relevant des académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF).

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