#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Condamnation de l’attentat sanglant de Moscou : Les pays occidentaux reviennent de loin…

Previous slide
Next slide
Selon la diplomatie russe, la posture des chancelleries occidentales à l’égard de l’attentat perpétré le 22 mars au Crocus City Hall a évolué ces derniers jours. Changement que la porte-parole de la diplomatie russe explique par la crainte d’être « laissés pour compte » à la suite des nombreuses réactions internationales de soutien.
Condamnation de l’attentat sanglant de Moscou : Les pays occidentaux reviennent de loin…

« Une mutation s’est produite dans les pays occidentaux », a déclaré ce 27 mars au micro de Sputnik Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, soulignant « l’influence de la majorité mondiale ». « En deux jours, ils ont changé leurs déclarations, ils n’ont pas retiré les précédentes, ils ont juste fait des déclarations normales », a poursuivi la diplomate. « Ils ont commencé à se rendre aux ambassades de Russie et au ministère des Affaires étrangères à Moscou », a-t-elle ajouté, sans toutefois citer de pays.

Selon la porte-parole, ce changement d’attitude « face à cette monstrueuse tragédie » s’expliquerait par une crainte d’être « complètement laissés pour compte » au regard des nombreuses expressions de soutien parvenant des quatre coins du globe. D’après la diplomatie russe, les chefs de 140 missions diplomatiques accréditées à Moscou et leur personnel sont venus exprimer leur soutien et leur solidarité avec la Russie.

Le 22 mars au soir, dans la foulée de l’attaque terroriste au Crocus City Hall en proche banlieue de Moscou, des chancelleries occidentales avaient exprimé leur soutien aux victimes, prenant toutefois soin d’éviter de mentionner les autorités russes, voire pour certaines d’entre elles de condamner ouvertement l’attentat. Des réactions avec lesquelles sont rapidement venues contraster des condamnations, sans ambiguïté, d’autres pays et d’instances internationales, comme l’ONU dont le Conseil de sécurité avait condamné « dans les termes les plus forts » une attaque terroriste « odieuse et lâche ». Un concert de condamnations, venu des cinq continents, auxquelles s’étaient jointes d’autres organisations telles que l’OTSC, l’Union européenne et même l’OTAN.

Suite à cet attentat, où 139 personnes ont été tuées selon le Comité d’enquête, des fleurs ont été déposées à travers le monde, surtout devant les représentations diplomatiques russes en hommage aux victimes. L’ambassade des États-Unis à Moscou a également mis en berne son drapeau, « en solidarité avec le peuple russe endeuillé par l’horrible attentat au Crocus City Hall ». En France, le 26 mars, l’Assemblée nationale a observé une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat, sa présidente assurant que Paris avait « toujours condamné de tels actes et lutté contre le terrorisme islamiste ». Par la suite, Gabriel Attal, Premier ministre français, a réitéré sa « solidarité envers le peuple russe ». « Un peuple que nous n’avons jamais confondu avec ses dirigeants », a-t-il ajouté. « La France condamne avec fermeté l’attaque terroriste revendiquée par l’État islamique à Moscou », avait déclaré le 23 mars sur X Emmanuel Macron, après une première réaction quelques heures après l’attentat. Ces propos interviennent alors que les relations entre Paris et Moscou sont au plus mal, la Russie dénonçant depuis janvier l’implication croissante de la France en Ukraine. Face à l’attentat du Crocus City Hall, les capitales occidentales ont rapidement pointé l’État islamique. Le 25 mars, Vladimir Poutine a quant à lui assuré que l’attentat avait été commis par « des islamistes radicaux », tout en déclarant s’intéresser aux « commanditaires », soulignant que les suspects avaient été arrêtés alors qu’ils fuyaient vers la frontière ukrainienne.

Recommandé pour vous