Le ministère palestinien de la Santé a indiqué que deux jeunes hommes ont été tués sous les balles de l’occupation, tandis que le Croissant-Rouge a déclaré que ses équipes ont transféré la martyre Faiza Abu Ghali (58 ans), tuée également par balles israéliennes au poste de contrôle militaire de Jalameh.
Les forces d’occupation avaient auparavant ouvert le feu sur des ambulances, les empêchant de venir en aide à une personne blessée dans le quartier est de Jénine. Le Croissant-Rouge palestinien avait signalé que les forces d’occupation empêchaient toujours ses équipes à Jénine d’évacuer les blessés dans le quartier est. Elles ont également pris d’assaut plusieurs zones de la ville de Jénine et de son camp, notamment dans le quartier est de la ville, tandis qu’elles ont assiégé la ville de Qabatiya et bombardé une maison avec des obus.
Pendant ce temps, l’armée d’occupation a lancé une campagne de perquisitions et d’arrestations massives dans la ville d’Azzun, à l’est de la ville de Qalqilya, où elle a arrêté environ 200 jeunes hommes et les a soumis à des interrogatoires sur le terrain.En outre, les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville de Naplouse et l’ancien camp d’Askar et arrêté un certain nombre de jeunes hommes, tandis que les forces ont pris d’assaut la ville de Birzeit, au nord de Ramallah, au milieu du déclenchement d’affrontements et des tirs à balles réelles par les forces, avant de se retirer, laissant un jeune homme blessé au pied par balle réelle, et 3 détenus qui avaient été arrêtés provisoirement et violemment battus.
L’occupation a lancé une campagne d’arrestations dans la ville d’Hébron et ses banlieues pour le troisième jour consécutif. Dans la ville de Beit Fajjar dans le gouvernorat de Bethléem, 4 blessés par balle réelle ont été hospitalisés, selon le Croissant-Rouge.
En parallèle à l’offensive militaire, les attaques des colons contre les Palestiniens et leurs biens se poursuivent. Le chef du conseil du village d’Umm Safa, au nord-ouest de Ramallah, Marwan Sabah, a assuré que des colons ont incendié un garage et plusieurs voitures après une attaque qu’ils avaient menée contre le village. En même temps, les forces d’occupation ont continué à forcer les familles à évacuer leurs maisons notamment dans le quartier est de Jénine.
La campagne de déplacement des Palestiniens a touché spécifiquement Tulkarem, Nour Chams en plus de Jénine qui sont désormais presque vides après le départ de près de 40 mille de leurs habitants qui les ont quittés depuis janvier. Israel Katz, ministre israélien de la Défense, qu’ils ne seront pas autorisés à rentrer chez eux pendant l’année en cours.
Les Ghazaouis utilisés comme boucliers !
Dans la bande de Gaza qui a subi les pires affres de l’occupation sioniste, l’UNICEF a signalé que 90 % de la population de Gaza n’a pas accès à l’eau. Le Haaretz rapporte qu’à la suite de pressions internationales, la police militaire israélienne va ouvrir une enquête sur l’utilisation de civils de Gaza comme boucliers humains par l’armée israélienne. En début d’année, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a établi qu’au moins neuf témoignages de Gazaouis ayant subi ces exactions ont été jugés crédibles.
Un civil gazaoui attaché à une longue corde et envoyé dans un tunnel. Un autre, habillé en uniforme militaire israélien malgré lui, et envoyé fouiller une maison. Un dernier, en caleçon pour seul vêtement, ligoté, les mains dans le dos, ouvre la voie aux soldats qui se cachent derrière lui. Autant de récits documentés par des vidéos. Les soldats ont tout filmé. L’utilisation de boucliers humains est considérée comme crime de guerre.
Le journal israélien rappelle que sous la menace, ces civils gazaouis ont eu pour mission d’incendier des immeubles résidentiels, des appartements ou des entrepôts dans l’enclave. Parfois, ils devaient même pénétrer dans des bâtiments en feu pour s’assurer que tout allait bien être dévoré par les flammes.
À mesure que la guerre a progressé, les soldats israéliens ont eu de plus en plus recours à cette pratique. De nombreux chiens de l’unité canine de l’armée israélienne, spécialisés dans le déminage, ont été tués, blessés ou redéployés au Liban. Les soldats ont donc remplacé leurs animaux par des civils palestiniens innocents.
Choisis au hasard, ils ont été détenus plusieurs jours, voire quelques semaines. Selon Haaretz, certains auraient même été forcés à poser des engins explosifs sans protection. « On ignore encore si certains ont été tués », conclut le journal.