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Justice & droits humains

Une première qui fera date dans les annales du journalisme. Le tribunal de première instance de Rabat a reconnu Driss Lachgar coupable d’« injure publique ». En foi de quoi, le leader de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a été condamné mercredi à une amende de 10.000 dirhams outre l’acquittement de 25.000 dirhams à chacun des plaignants pour dommages civils. De plus, D. Lachgar devra publier le texte du jugement dans un quotidien national, sous peine d’une astreinte de 300 dirhams par jour de retard.

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Abderrahmane Azenkad, membre du cercle politique de la Jemaa d’Al Adl wal Ihsane Arrêté le 22 mars, a écopé d’une peine d’emprisonnement de cinq ans pour des posts publiés sur les réseaux sociaux, fustigeant l’agression israélienne sur Gaza. C’est ainsi qu’en a décidé le tribunal de première instance de Mohammedia qui l’a également a condamné, lundi 8 avril, à une amende de 5.000 dirhams.

La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a appelé à préserver le droit du citoyen à des contenus médiatiques vigilants et sûrs, sur fond de l’affaire de fabrication de crime fictif et de diffusion de fausses informations au cours d’une émission radiophonique. Cette déclaration intervient deux jours après que le tribunal correctionnel de première instance à Casablanca a décidé de poursuivre Mohamed Bousfiha (alias Momo), animateur sur Hit Radio, ainsi que deux autres mis en cause dans les faits incriminés.

Sale temps pour les activistes marocains. Youssef El Hirech a été arrêté et jeté dans la prison de Kénitra pour des posts publiés sur les réseaux sociaux. Il est poursuivi pour « atteinte à un agent public » et « outrage à un corps constitué ». L’article 263 du Code pénal prévoit pour ces deux accusations une peine d’emprisonnement d’un mois à un an.

Le Comité de soutien aux détenus d’opinion et aux victimes de violations de la liberté d’expression au Maroc dénonce les conditions de détention de Souleïmane Raïssouni à Aïn Borja. Le journaliste a une fois de plus entamé une grève de la faim qui menace sa vie. L’administration pénitentiaire produit, de son côté, les raisons de cette nouvelle crispation dans l’affaire du journaliste dont la place est plutôt dans sa rédaction et non dans les geôles.

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