Les combattants de la Résistance islamique au Liban ont ciblé, mercredi 26 juin, les bâtiments utilisés par les soldats israéliens dans la colonie de Metulla avec des armes appropriées, entrainant des incendies et tuant et blessant plusieurs d’entre eux. La résistance a affirmé que cette opération intervient « en soutien à notre peuple palestinien inébranlable dans la bande de Gaza et en soutien à sa résistance courageuse et honorable, ainsi qu’en riposte aux agressions de l’ennemi israélien contre les villages et les maisons du sud, notamment les bâtiments dans les localités de Khiam et Kfar Chouba ». En riposte aux agressions contre les villages et les maisons du sud, notamment à Aïta al-Chaab, les résistants ont ciblé un bâtiment utilisé par les soldats ennemis dans la colonie d’Evin Menachem avec des armes appropriées. Comme ils ont répondu aux agressions contre les villages et les foyers du sud-Liban, en particulier dans la ville de Bint Jbeil, en ciblant un bâtiment utilisé par les soldats ennemis dans la colonie d’Avivim. En outre, le matériel d’espionnage déployé par l’armée sioniste à proximité du site de Birkat Richa a été visé et détruit avec des armes appropriées. ‏

S’agissant des agressions israéliennes contre les villages et les maisons du sud-Liban. L’aviation de l’occupation a mené contre un immeuble de deux étages dans la ville de Nabatiyeh, le détruisant complètement. L’Agence nationale d’information libanaise a en outre fait état de 14 blessés légers « par suffocation ». Des nuages de fumée et de poussière recouvraient la zone tandis que des habitants d’habitations endommagées aux alentours appelaient à l’aide, selon l’agence.

Nombreux sont les responsables israéliens à craindre l’ouverture du front libano-palestinien. Giora Eiland, ancien président du Conseil national de sécurité israélien, a signalé que combattre le Hezbollah aboutira à « une défaite israélienne. » A ses yeux,« 80 % de notre population sera dans des abris et après cela, nous n’aurons plus d’économie. Le Hezbollah, ce n’est pas 500 soldats armés de Kalachnikov.»

Damas ciblé

Le ministère syrien de la Défense a annoncé que l’ennemi israélien a lancé, mercredi soir, une agression aérienne depuis le Golan syrien occupé, contre plusieurs points dans la région sud de la capitale Damas. Le ministère a fait état, dans un communiqué, de deux personnes tombées en martyre, en plus de la blessure d’un soldat syrien, et de quelques pertes matérielles, à la suite de l’agression israélienne aux missiles.

Une source militaire syrienne a affirmé que les forces de défense aérienne syriennes ont intercepté et abattu certains de ces missiles.

Le correspondant d’Al-Mayadeen a confirmé mercredi soir qu’un bombardement a visé les environs de la région de Sayyeda Zeinab, au sud de la capitale Damas. D’autres sources ont signalé que le raid israélien a visé un site du Hezbollah.

Les agressions israéliennes contre la Syrie se sont accrues depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre. Elles ont cependant baissé d’intensité depuis une frappe israélienne ayant visé le 1er avril des installations consulaires iraniennes à Damas, tuant notamment de hauts gradés iraniens. Téhéran avait riposté le 13 avril en menant une attaque aérienne sans précédent contre Israël.

L’armée russe avait signalé, mardi, qu’un drone MQ-9 Reaper aurait volé dangereusement près d’un avion d’attaque Su-34, au risque d’entraîner une collision, dans la province de Homs en Syrie. Moscou a indiqué qu’il s’agissait de la neuvième violation en l’espace de 24 heures.

« Le pilote russe a fait preuve d’un grand professionnalisme et a pris à temps les mesures nécessaires pour éviter la collision », a déclaré un porte-parole de l’armée russe ce 25 juin. Cet épisode constitue l’une des neuf violations des protocoles de déconfliction de la « coalition terroriste » en seulement 24 heures, selon le communiqué. Ces protocoles ont été signés en 2019 en vue de prévenir tout incident. Or, en omettant d’informer la mission russe de ses plans de vol, l’alliance « crée des risques d’incidents aériens et exacerbe les tensions dans l’espace aérien syrien », a dénoncé l’armée russe.

D’autres cas concernaient des avions F-15, F-16 et Rafale pilotés par les forces de la coalition près d’Al-Tanf, la base américaine dans le sud-est de la Syrie, près des frontières avec la Jordanie et l’Irak, indique le communiqué. Ce rapport fait suite à des rumeurs circulant en ligne selon lesquelles les États-Unis auraient perdu un drone de surveillance Global Hawk au-dessus de la mer Noire après une rencontre avec un avion intercepteur russe MiG-31. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, est revenu sur ces spéculations en déclarant que le gouvernement russe n’était pas au courant d’un tel incident.

L’armée américaine continue d’opérer dans le pays, malgré les objections de Damas, de la Russie et d’autres pays, qui dénoncent une violation flagrante de la souveraineté syrienne. La présence américaine en Syrie est principalement basée dans le nord-est du pays pour former les troupes de FDS, parti majoritairement composé de Kurdes. Or, cette présence empêche le gouvernement syrien de jouir de ses propres ressources pétrolières. En parallèle, les États-Unis continuent d’imposer des sanctions à l’économie syrienne. Aujourd’hui, l’économie du pays est totalement exsangue et plus de 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

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