Organisée en partenariat avec le Groupe des Conseillers Externes pour l’Initiative “BWI at 80”, cette réunion, qui se poursuivra jusqu’au 7 février, rassemble des experts internationaux de haut niveau de vingt pays, dont treize africains, précise un communiqué du PCNS. “C’est dans l’optique de porter et de faire entendre la voix de l’Afrique dans les discussions en cours sur la réforme des institutions financières internationales de Bretton Woods que le PCNS s’associe à l’Initiative “BWI at 80″ pour l’organisation de ce Dialogue”, a indiqué le président exécutif du PCNS, Karim El Aynaoui.
Selon la même source, les deux institutions financières internationales issues de la Conférence de Bretton Woods sont importantes et constituent des instruments précieux de mise en commun et de redirection solidaire de ressources au service du développement, des équilibres financiers et de la stabilité macro-économique des nations, en particulier celles du Sud. Aussi, ces institutions doivent être préservées et renforcées pour pouvoir continuer à remplir leur rôle dans un monde où les contraintes, incertitudes et risques économiques s’accroissent. Et de relever que les institutions de Bretton Woods font aujourd’hui l’objet de discussions quant à leur adaptation aux grands défis des pays en développement, en tête desquels figure celui du climat. Force est de constater que les discussions sur la réforme de ces institutions peinent à ce stade à produire des résultats à la hauteur des enjeux de ces pays, fait remarquer le PCNS, estimant qu’une concrétisation de ces réformes doit donc advenir le plus vite possible pour y répondre. “En particulier, il est important que les pays développés s’engagent à doter la Banque mondiale du capital qui lui permettrait d’augmenter substantiellement sa capacité de financement au service du développement des pays du Sud en général et de l’Afrique en particulier”, indique la même source, soulignant qu’il est, par ailleurs, primordial que le traitement de la question climatique ne se fasse pas au détriment de celle du développement et que les deux enjeux fassent l’objet d’une approche intégrée.
En reconnaissance du 80ème anniversaire de la Conférence monétaire et financière des Nations Unies (Conférence de Bretton Woods), le FMI et le Groupe de la BM ont lancé le 1er juillet 2024 une consultation visant à élaborer une vision à long terme sur l’avenir de l’économie mondiale, la coopération internationale et les rôles de la Banque et du FMI. La Banque et le Fonds ont annoncé la formation d’un groupe de conseillers externes chargé d’orienter cet exercice. Ces conseillers mènent une discussion avec les parties prenantes mondiales sur la configuration de l’économie mondiale dans vingt à trente ans, sur l’évolution possible du multilatéralisme et, surtout, sur la manière dont la Banque et le Fonds peuvent le mieux soutenir la stabilité et le progrès en faveur d’une planète vivable.
