Les deux jeunes garçons originaires de l’Afghanistan et de la Russie, sympathisants de l’organisation État islamique d’après les médias allemands, auraient projeté un attentat pour ce vendredi. L’enquête doit montrer quel était l’avancement de ce plan.
Le directeur de l’office de protection de la Constitution estime que des attentats potentiels contre la communauté juive, des institutions israéliennes ou de grands événements comme actuellement les marchés de Noël ou l’an prochain la coupe d’Europe de football sont à craindre.
Le renseignement intérieur allemand a mis en garde mercredi contre le risque « réel » et « au plus haut depuis longtemps » d’attentats islamistes dans le pays en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.
L’antisémitisme et la haine d’Israël rapproche des terroristes potentiels qui en temps normal agissent séparément. Thomas Haldenwang cite les réseaux islamistes, des groupes d’extrême-gauche et d’extrême-droite turcs et allemands, mais aussi des soutiens d’organisations palestiniennes radicales.
Depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, le nombre de délits de toutes sortes à caractère antisémite ont sensiblement augmenté. Plus de 2 000 ont été recensés par l’office criminel fédéral. Le gouvernement a interdit les activités sur son sol liées au Hamas ainsi que l’association Samidoun qui affirme soutenir les prisonniers palestiniens.